Voici un exemple, qui avertit un conducteur si une variable vitesseest trop grande.
B
Else :
On peut aussi exécuter des instructions si la condition n’est pas remplie à l’aide du mot «else»
Méthode :
Encore une fois c’est l’indentation qui délimite les différents blocs d’instructions.
Exemple 1 :
Voici un exemple qui affiche le signe d’un nombre $x$
C
Input :
Méthode :
Pour pouvoir interagir avec l’utilisateur, tu peux lui demander de saisir un texte au clavier avec la commande input.
Exemple 1 :
Voici un petit programme qui demande le prénom et l’âge de l’utilisateur et affiche un message du style « Bonjour Kevin » puis « Tu es mineur/majeur ! » selon l’âge.
Propriété 1 :
La commande input() met en pause l’exécution du programme et attend de l’utilisateur un texte (qu’il termine en appuyant sur la touche « Entrée »).
Méthode :
Attention ! Cette commande renvoie une chaîne de caractères. Si on veut un entier, il faut convertir la chaîne. Par exemple, ici age_chaine peut valoir "17" (ce n’est pas un nombre mais une suite de caractères), alors que int(age_chaine) vaut maintenant l’entier 17. L’opération inverse est aussi possible, str() convertit un nombre en une chaîne. Par exemple str(17) renvoie la chaîne"17"; si age=17, alors str(age) renvoie également "17".
D
Module random
Méthode :
$\quad\bullet\quad$ Le module random génère des nombres comme s’ils étaient tirés au hasard. $\quad\quad$ Voici la commande à placer au début du programme pour appeler ce module :from random import * $\quad\bullet\quad$ La commande randint(a,b) renvoie un entier au hasard compris entre $a$ et $b$. $\quad\quad$ Par exemple après l’instruction $n=$randint(1,6), $n$ est un entier tiré au hasard avec $1\leq n\leq 6$. $\quad\quad$ Si on recommence l’instruction $n=$randint(1,6), $n$ prend une nouvelle valeur. $\quad\quad$ C’est comme si on effectuait le lancer d’un dé à 6 faces. $\quad\bullet\quad$ La commande random(), sans argument, renvoie un nombre flottant $\quad\quad$ (c’est-à-dire un nombre à virgule) compris entre 0 et 1. $\quad\quad$ Par exemple, après l’instruction $x=$random(), alors $x$ est un nombre flottant avec $0$ < $x$ < $1$.
E
Les booléens :
Définition 1 :
Un booléen est une donnée qui vaut soit la valeur « vrai », soit la valeur « faux ». En Python, les valeurs sont True et False (avec une majuscule).
Exemple 1 :
On obtient un booléen par exemple comme résultat de la comparaison de deux nombres. 7<4 vaut False (car 7 n’est pas plus petit que 4). Vérifie que print(7<4) affiche False.
Méthode :
Voici les principales comparaisons : $\quad\bullet\quad$ Test d’égalité : $a==b$ $\quad\bullet\quad$ Test inférieur strict : $a$<$b$ $\quad\bullet\quad$ Test inférieur large : $a<=b$ $\quad\bullet\quad$ Test supérieur : $a>b$ ou $a>=b$ $\quad\bullet\quad$ Test non égalité : $a!=b$
Exemple 2 :
$6*7==42$ vaut True.
ATTENTION ! L’erreur classique est de confondre «$a=b$» et «$a==b$». Affectation : $\quad\bullet\quad$ a=b met le contenu de la variable b dans la variable a. Test d’égalité : $\quad\bullet\quad$ a==b teste si les contenus de a et de b sont égaux et vaut True ou False.
Méthode :
On peut comparer autre chose que des nombres. Par exemple «car=="A"» teste si la variable car vaut "A"; «il_pleut==True» teste si la variable il_pleut est vraie. . . Les booléens sont utiles dans le test « si . . . alors . . . » et dans les boucles « tant que . . . alors . . . ».
Propriété 1 :
Opérations entre les booléens : Si P et Q sont deux booléens, on peut définir de nouveaux booléens. «P and Q» est vrai si et seulement si P et Q sont vrais. «P or Q» est vrai si et seulement si P ou Q est vrai. «not P» est vrai si et seulement si P est faux.
Exemple 3 :
«($2+2==2*2$)and ($5<3$)» renvoie False, car même si on a bien $2+2=2×2$ ,l’autre condition n’est pas remplie car $5$<$3$ est faux.